Alaric Togo 

Au Togo et surtout en milieu rural, les besoins au niveau de la santé restent très importants et cruciaux pour la population. Contrairement aux pays voisins de l’Afrique de l’ouest, où la situation s’est nettement améliorée, les structures sanitaires restent insuffisantes, sous équipées et au niveau du personnel de santé on compte moins de 1 infirmière ou sage femme pour 2500 habitants. Ce qui place le Togo dans le groupe des pays les plus défavorisés pour l’accès aux soins avec une mortalité maternelle et infantile encore trop forte.

 

La couverture maladie n’existe pas pour les populations rurales et tous les frais de santé sont à la charge des individus, en dehors des vaccinations pour les enfants et du traitement antipaludéen.

 

 

Depuis 2012, la population et les responsables villageois expriment le besoin d’un dispensaire sur Misawomé comme un besoin prioritaire.

 

Cependant 2 dispensaires existent déjà dans un rayon de 15 km, l’un public et l’autre privé. Dans ces conditions et selon les normes sanitaires du pays, une telle structure ne serait pas agréée par l’état et aucun personnel n’y serait attribué. Il reste la possibilité d’une organisation privée, difficilement accessible financièrement par une grande majorité des villageois.

 

Nous restons cependant à l’écoute de cette population en grande précarité sanitaire et attendons la constitution d’un Comité de Développement Villageois (CVD), pour travailler ensemble sur ce sujet et essayer d’apporter un début de réponse.)

 

A chacune de nos missions, nous pouvons constater les besoins et les demandes des villageois au niveau de la santé. Dans le groupe Alaric Togo, nous comptons quelques professionnels de santé et il est tout naturel lors de notre présence de répondre avec nos moyens aux maux des habitants petits et grands.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous soignons donc de nombreuses plaies et blessures récentes ou plus anciennes, nous distribuons quelques médicaments de base en fonction des besoins : antidouleur, anti-fièvre, anti- maux de ventre… 

Et lors de ces « consultations », c’est aussi l’occasion de sensibiliser les « patients » au niveau

de  la prévention, de notions d’hygiène ignorées, et évidemment de l’importance d’utiliser une

eau saine.

 

Lors d’un séjour, nous avons aussi amené un petit stock de lunettes de lecture. Le stock,

insuffisant, a été écoulé en 2 jours.

 

A notre départ, nous laissons sur place, les médicaments et le matériel de soins restant sous la responsabilité de l’agent de santé communautaire. Ces produits sont utilisés ou  revendus

pendant l’année à petit prix pour éviter les problèmes de conflit en cas de médicaments

gratuits et ce système permet de réapprovisionner un petit stock de médicaments de base.

 

Depuis 2013, chaque année nous faisons une petite visite au dispensaire de Kologan, distant

de 4 km de Misawomé, lui aussi fonctionnant sans eau ni électricité, où nous ne manquons pas

de laisser à l’infirmier et à l’accoucheuse en poste, du matériel de soins : compresses, gants,

matériels spécifiques pour les accouchements… et des appareils médicaux : brassards à

tension, stéthoscopes, thermomètres, balance pour nouveaux-nés…de même qu’un cubisafe recyclé, qui constitue le seul point d’eau du bâtiment.

 

Lors de notre prochaine visite, assurément nous offrirons à la sage femme une lampe frontale pour ses accouchements de nuit, au cours desquels,  il doit être bien difficile de travailler avec une lampe mal dirigée !

 

 

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES PHOTOS DE LA MISSION 2017 SONT DANS L'ONGLET GALERIES.